TPE
Un hasard qui va révolutionner la médecine
Avant les découvertes de Fleming, les premières recherches débutent dès le XIXème siècle avec un médecin français : Ernest Duchesne, ce dernier, au travers d’une thèse intitulée « Contribution à l’étude de la concurrence vitale chez les micro-organismes : antagonisme entre les moisissures et les microbes » en 1857, soutient que certaines moisissures, notamment le Penicillium Glacum sont capables d’éliminer une culture de bactéries Escheria Coli.
Mais ce n’est qu’en 1928 que l’action bactériostatique des moisissures sera, de nouveau, d’actualité. Alexander Fleming, médecin spécialisé en bactériologie, travaille à cette époque au sein de son laboratoire du Saint Mary Hospital sur l’inhibition et la croissance de colonies de staphylocoques dans le but d’étudier l’effet antibactérien des lysosymes.
Le 3 septembre 1928, en rentrant de vacances, Alexander Fleming retourne dans son laboratoire du Saint Mary Hospital à Londres pour analyser l’évolution de ses cultures de staphylocoques. Il se rend compte de la présence dans les boîtes de pétri de colonies cotonneuses d’un blanc verdâtre, une moisissure qui a envahi les staphylocoques. Les boîtes de pétri ont, en fait, été contaminées par un champignon microscopique : le Penicillium notatum venant d’un laboratoire voisin.
Alexander Fleming, d’un caractère curieux de chercheur, s’intéresse d’un peu plus près à ses boites de pétri contaminées et se rend compte de la présence d’un espace où il n’y a plus de staphylocoque autour du penicillium. Il en déduit donc que ce champignon a des propriétés permettant d’anéantir les staphylocoques. Il sécrète en fait une substance capable d’empêcher le développement de bactéries que Fleming appelle Pénicilline. Toutes ces découvertes sont décrites au sein du British Journal of Experimental Pathology.
Mais comme pour les découvertes de Duchesne, presque un siècle plus tôt, les découvertes de Fleming tombent dans l’oubli car la pénicilline est difficile à purifier et isoler dans des quantités suffisantes pour expérimenter ses capacités.
Extraits des premières page du "The english journal of experimental pathology" de Flemming dans lequel il décrit ses expériences