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TPE
La Grande Bretagne, n’étant pas capable, à cause de son statut de guerre, d’amener jusqu’à un stade industriel et commercial le processus complexe de culture de la pénicilline et de sa séparation, Florey s’envole avec un autre biochimiste: Norman Heatley aux Etats-Unis avec un échantillon de Penicillium Notatum. Les deux biochimistes trouvent très rapidement une usine chimique de Peoria, dans l’Illinois.
En peu de temps, en collaboration avec cette usine, la production de pénicilline augmente considérablement, notamment grâce a de nouvelles techniques : l’utilisation de l’ « eau de maïs » pour la fermentation, et le remplacement de la culture en surface d’Oxford par la culture en milieu submergé.
Mais la production n’est pas encore suffisante, le directeur de l’usine en tire une conclusion : il faut trouver une souche de pénicilline plus performante que le champignon Penicillium Notatum.
Par un hasard miraculeux, une femme apporte un jour à l’usine, un melon recouvert de moisissure. Les chimistes l’analysent et découvrent qu’il s’agit de Penicillium Chrysogenum. Cette nouvelle moisissure permet de produire 200 fois plus de pénicilline que la souche Penicillium Notatum.
La pénicilline peut enfin être produite à l’échelle industrielle, il s’agit d’une véritable révolution dans le domaine médical. 21 laboratoires se partagent la production dont Merk, Pfuzier, Abbott et Squibb. La production de pénicilline est d’abord réservée pour le soin des blessés de guerre. En juin 1944, les alliés disposent d’une quantité de pénicilline suffisante pour les troupes du débarquement.
Puis la pénicilline devient une production majeure, elle passe d’une production de bouteilles industrielles d’un litre à des rendements de 0.0001%, à des cuves de 50000 litres et à des rendements de 90%.